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2025, la fiscalité automobile en France continue d'évoluer pour encourager toujours plus l'adoption de véhicules respectueux de l'environnement. Or, ces changements impactent le choix de la motorisation, notamment pour ce qui concerne les véhicules thermiques. Alors que faut-il retenir des avantages et des inconvénients fiscaux pour les différentes motorisations ? Et quel véhicule choisir en 2025 ? Réponse !
Depuis le début de l'année, la fiscalité automobile s'est durcie au niveau du malus écologique. Parallèlement, de nouvelles mesures fiscales sont mises en place pour réduire les émissions de CO2 et promouvoir des véhicules toujours plus écologiques.
Depuis le 1er juillet 2025, le bonus écologique pour les particuliers n’existe plus, il est maintenant remplacé par un nouveau dispositif appelé Coup de pouce, financé non plus par l'Etat mais par les fournisseurs d’énergie (comme EDF), via le mécanisme des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE). Cette nouvelle aide concerne l’achat ou la location de véhicules neufs électriques, à condition que le véhicule coûte moins de 47 000 €, pèse moins de 2,4 tonnes et soit bien classé sur le plan environnemental (éco-score).
Le montant de la prime dépend du niveau de revenus du foyer :
Si le véhicule a été commandé avant le 1er juillet 2025, l’ancien bonus reste valable, à condition qu’il soit livré ou facturé avant le 30 septembre 2025. Pour les commandes passées après cette date, seule la nouvelle aide "Coup de pouce" s’applique, à condition que la livraison ait lieu avant le 30 juin 2026.
Si vous avez dans l'idée d'acheter un véhicule thermique neuf en 2025, attention au malus écologique ! Cette année, il est renforcé avec un seuil d'émission de CO₂ abaissé à 113 g/km et qui prévoit une pénalité initiale de 50 €, pouvant aller jusqu'à 70 000 € pour les véhicules qui émettent plus de 192 g/km de CO₂.
Désormais, les véhicules hybrides ne profitent plus d'une exonération sur les taxes liées aux émissions de CO₂. Pour 2025, cette fiscalité automobile vise donc à soumettre les véhicules hybrides aux mêmes taxes que les véhicules thermiques.
La taxe sur les véhicules hybrides
Enfin, en ce qui concerne les vignettes Crit'Air, ce dispositif vise à classer les véhicules en fonction de leurs émissions polluantes. Ce système sera toujours en vigueur en 2025 avec des véhicules électriques et hydrogènes qui conservent une vignette Crit'Air 0 pour davantage de possibilités en termes de circulation et de stationnement dans les zones urbaines.
Pour bien comprendre les avantages et les inconvénients fiscaux en fonction des motorisations disponibles, voici ce qu'il faut retenir des véhicules thermiques, hybrides, électriques et hydrogènes.
Les véhicules électriques bénéficient toujours d’avantages fiscaux intéressants puisqu'ils sont exonérés de malus écologique et restent fiscalement attractifs pour les entreprises, avec un plafond d’amortissement déductible élevé. Depuis le début du mois, ils ne profitent plus du bonus écologique versé par l’État mais peuvent être éligibles à la nouvelle aide : "Coup de pouce" dont le montant de dépend du revenu du foyer et du type de véhicule.
Les véhicules hybrides
Contrairement aux années précédentes, les véhicules hybrides ne profitent plus d'avantages fiscaux significatifs en 2025. En revanche, ils sont désormais soumis au malus écologique en fonction de leur émission de CO₂
Les véhicules thermiques
Les véhicules thermiques sont les grands perdants de la fiscalité automobile en 2025. Ils sont soumis au malus écologique avec des pénalités croissantes en fonction des émissions de CO₂. Par ailleurs, pour les entreprises, le plafond d'amortissement fiscal est réduit avec une limite à 18 300 € pour les véhicules qui émettent moins de 20 g de CO₂/km et 9 900 € pour les modèles plus polluants.
Les véhicules à hydrogène
Quant aux véhicules à hydrogène, ils profitent d'un plafond d'amortissement de 30 000 € qui reste similaire à celui des véhicules électriques. En revanche, le coût à l'achat reste élevé avec des aides limitées.
Le choix de la motorisation pour 2025 dépend de plusieurs facteurs. Il faut citer l'usage du véhicule, votre budget, les infrastructures disponibles ainsi que la valeur à la revente
Si vous habitez en dehors de la ville et que vous avez au minimum 1 h de trajet tous les jours, le véhicule électrique n'est pas forcément la bonne solution. Avec une autonomie limitée, il demandera forcément une planification stricte au niveau des recharges. Par ailleurs, les réseaux de bornes sont encore insuffisants sur certaines routes.
En revanche, le véhicule hybride reste une excellente option dans la mesure où il offre une bonne flexibilité pour les trajets longs. Du côté des véhicules thermiques, ils restent très polluants avec un coût en carburant variable et qui est constamment amené à évoluer. Enfin, un véhicule à hydrogène offre un futur intéressant même si pour le moment, l'infrastructure est encore en cours de développement.
L'achat d'un véhicule d'occasion permet de faire des économies sur le coût d'acquisition tout en profitant d'avantages fiscaux. Toutefois, il faut nécessairement examiner votre choix en fonction de la fiscalité automobile en 2025 tout en anticipant les possibles évolutions réglementaires.
Pour l'achat d'un véhicule d'occasion, il faut tenir compte des taxes et des aides qui sont toujours en vigueur pour optimiser votre budget à l'achat. Par exemple, le malus écologique sur les véhicules d'occasion de plus de 10 CV fiscaux peut atteindre jusqu'à 1000 €.
Le choix d'un véhicule d'occasion dépend également de votre usage quotidien. Pour des trajets courts et majoritairement en ville, les véhicules électriques sont à privilégier en raison de leur faible coût d'utilisation et de la fiscalité automobile sur le "coup de pouce". En revanche, pour des longs trajets, la voiture hybride rechargeable reste incontournable. Vous pourrez aussi regarder du côté d'un modèle thermique récent et à faibles émissions pour viser un prix à la revente intéressant.
Au-delà de la fiscalité automobile de 2025, choisir son véhicule d'occasion doit aussi rester avantageux financièrement à long terme. Voilà pourquoi, il est préférable d'éviter les véhicules thermiques polluants dont la valeur risque de chuter drastiquement dans les prochaines années.
Par ailleurs, il faut savoir que d'ici à 2035, l'Union européenne vise l'arrêt total de la production de véhicules thermiques. Pour les trajets en ville, privilégiez une motorisation compatible avec les zones à faibles émissions (ZFE) en regardant les véhicules Crit’Air 0 et 1. Enfin, vérifiez les infrastructures disponibles sur les véhicules électriques ou à hydrogène.
Vous l'aurez compris, avec la fiscalité automobile 2025, il est plus que jamais essentiel d'anticiper les évolutions réglementaires afin d'opter pour un modèle adapté aux futures restrictions. Mais il faut aussi examiner votre usage, votre budget et les fiscalités en vigueur pour tirer le meilleur parti de votre achat !