
Conseils et astuces
Il s’agit tout simplement d’un modèle récent qui a été immatriculé par un professionnel, soit un constructeur, un concessionnaire, un agent de la marque… à des fins de présentations aux potentiels clients. Et qui, après quelques temps, a vocation à être revendu avec une remise plus ou moins importante.
Alors convaincu ?
En effet, sur les cartes grises est indiquée la mention « véhicules de direction», suivie de la date de fin de validité. Cette période dure de 3 mois à un an, et après cela le véhicule de direction peut être cédé à un particulier. Vu que le VD a déjà été immatriculé, il n’est plus considéré comme véhicule neuf.
Un véhicule de direction est un véhicule d’occasion qui n’a parfois que quelques kilomètres au compteur, voire aucun dans certains cas. C’est pour cela, que le véhicule de démonstration est proposé à un tarif beaucoup plus bas comparé à un véhicule neuf ou d’occasion. Entre 15% et 25%, voici les remises pratiquées, voire davantage.
Si on récapitule, un véhicule de direction n’est pas un véhicule neuf, d’un point de vue juridique. Si vous achetez un VD, il s’agit d’une « deuxième main », ce qui entraine une décote sur le marché de l’occasion (mais celle-ci est compensée par la remise dès l’achat).
Si vous achetez un véhicule de direction, trois mois après sa première immatriculation (par un professionnel), la durée de la garantie sera réduite. Mais vous pouvez compenser cela, en optant pour une extension de garantie, ce qui est possible pendant plusieurs mois après la première immatriculation (allant d’un an à quatre ans, chez Jean Lain).
D’un point de vue administratif, le vendeur doit procéder à une « fin de direction». Il doit déclarer à la préfecture la cession du véhicule, le client reçoit un récépissé de fin de démonstration.